Les vétérinaires, chercheurs et médecins se seraient mis d’accord sur le fait suivant : préserver la biodiversité s’avère être bon pour notre santé.
Selon Benjamin Roche, chercheur en épidémiologie à l’institut de recherches pour le développement « La diversité des espèces, en net déclin à l'échelle mondiale, est un « moteur puissant contre le développement des épidémies ».
« Les animaux sauvages sont souvent pris pour des boucs émissaires », a souligné le vétérinaire Michel Gauthier-Clerc, directeur de recherche à la fondation Tour du Valat, cependant il serait important de rappeler que moins de 2% des maladies infectieuses en France peuvent être attribuées à des zoonoses autrement dit des maladies transmissibles des animaux aux hommes.
D’après L’institut National du Cancer (NCI) américain, il est estimé que 65% des médicaments anti cancers proviennent d’organismes vivants. Il serait à noter que la nature reste un facteur à ne pas négliger pour notre santé. En effet, l’exemple serait donnait avec l’azidothymidine, traitement contre le Sida provenant d’une éponge des caraïbes.
« Après une opération les patients prenaient moins d'antalgiques et restaient moins longtemps en soins intensifs quand ils pouvaient voir un espace vert depuis leur chambre d’hôpital » explique le médecin Thérèse Rivasseaux-Jonveaux, neurologue au CHU de Nancy.