Le protoxyde d’azote ou gaz hilarant, de plus en plus utilisé par les adolescents pour s’amuser et planer, est toxique et très dangereux pour la santé.
Gaz hilarant : attention danger !
Très facile à acheter, car en vente libre pour différents usages domestiques comme la fabrication de crème chantilly, le protoxyde d’azote est employé par certains jeunes pour atteindre un état second. En effet, ce produit entraîne un rire incontrôlable, déforme la réalité, donne parfois des effets hallucinatoires et fait planer les consommateurs.
Et si les effets s’estompent en quelques minutes, les conséquences pour la santé peuvent durer dans le temps. Ainsi, depuis janvier 2019, 25 cas de complications ont été comptabilisés suite à l’utilisation détournée de protoxyde d’azote. 10 cas graves : « avec des séquelles pour certains » sont à déplorer. Certaines victimes de cette nouvelle façon de s’amuser sont atteintes de problèmes au niveau du système nerveux, allant même jusqu’à la paralysie ou la détresse respiratoire entraînant la mort. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à un jeune homme de 19 ans, en 2018.
Mais ce n’est pas tout, car d’autres conséquences plus immédiates peuvent se faire ressentir dès le produit inhalé comme des vomissements, des maux de tête, des crampes, des brûlures, des évanouissements…
Il faut également savoir que certains jeunes utilisent le gaz hilarant d’une manière répétitive. Cet usage régulier a des conséquences sur la mémoire, la baisse de la tension artérielle, le rythme cardiaque, les troubles de l’érection et il entraîne des troubles psychiques. Un usage massif peut endommager la moelle épinière et développer un risque de sclérose comme cela est arrivé à un jeune qui consommait entre 20 et 300 cartouches de protoxyde d’azote chaque jour.
Et l’usage du gaz hilarant se répand à tel point qu’il semble être devenu la substance psychoactive la plus consommée, après le cannabis, auprès des jeunes.