Le gouvernement n'a pas peu surpris lors de la conférence environnementale de 2012 en voulant s’attaquer au problème de l'air intérieur et de sa qualité. Loin de n’être que des paroles, cette volonté est réelle et le ministère de la santé a lancé son plan d'attaque.
Un coût sous-estimé pour la communauté
L'air intérieur n'est pas seulement un problème personnel de ceux qui habitent dans les appartements concernés. C'est aussi un véritable enjeu sanitaire et économique lié à de mauvaises habitudes comme l'encens, les bougies ou encore la cigarette. Et ces mauvaises habitudes ont un coût.
Le gouvernement et l'Assurance Maladie estiment entre 10 et 40 milliards d'euros par an le coût de la pollution intérieure. Un coût qui comprend à la fois la pollution dans les espaces privés comme les maisons et les appartements mais aussi dans les lieux fermés et publics comme le métro.
De ces quelques 40 milliards d'euros, 1 milliard serait une dépense issue du remboursement des médicaments contre l'asthme. De quoi justifier clairement un plan d'action.
Des actions de sensibilisation
Faute de pouvoir agir directement à la source du problème, à savoir directement sur l'ai respirée en milieu privé, le gouvernement va faire levier sur la sensibilité des personnes en lançant une grande campagne de sensibilisation à ce problème souvent inconnu et sous-estimé. Et tout commence par un outil web pour évaluer la qualité de l'air dans les logements de chacun.
Ensuite, un travail sur l'étiquetage des produits sera réalisé pour mettre en garde les utilisateurs sur les composants volatiles issus de la combustion des bougies, par exemple, ou de l'utilisation de désodorisants.