Selon une étude réalisée à l'Université de l'Ohio (Etats-Unis) l'IMC (Indice de Masse Corporelle) d'un père obèse pourrait se répercuter sur l'IMC de son enfant.
Cette nouvelle affirmation basée sur des expériences réalisées sur des souris montrent que la souris mâle nourri avec un régime riche en graisse et ainsi devenu obèse, contribue à donner naissance à une progéniture qui détiendra davantage de graisse corporelle. L'analyse sera présentée à l'occasion de la réunion annuelle 2013 de l'Endocrine Society identifiant que l'IMC paternelle peut affecter le métabolisme de l'enfant.
« Nous avons identifié un certain nombre de facteurs liés à l'alimentation du père, avant la conception, qui vont affecter le métabolisme et le comportement des enfants » a déclaré Felicia Nowak, professeur agrégé de sciences biomédicales à l'Université de l'Ohio. Les effets de l'alimentation de la mère ainsi que son poids étant déjà connus, le choix de l'équipe s'est portée sur le père.
L'expérience consistait à nourrir durant cinq semaines des souris mâles avec un régime riche en graisse et cela avant l'accouplement, les femelles quant-à-elles étaient nourries via un régime allégé, à faible teneur en matière grasse. Enfin leur progéniture a été alimenté avec un régime allégé et suivie durant leur 20 premiers jours, 6 semaines, 6 et 12 mois.
La comparaison faite avec les souris se nourrissant d'une alimentation faible en graisse par rapport à celles qui suivaient un régime riche en graisse montre un poids corporel plus élevé à six semaines, une obésité à 6 et 12 mois et davantage de graisse corporelle. Actuellement les chercheurs étudient les causes possibles de ce phénomène qui est susceptible de réduire le risque de maladies métaboliques comme le diabète ou encore les maladies cardiaques.