Suite au départ d’Agnès Buzyn qui est, aujourd’hui, candidate à la mairie de Paris, Olivier Véran a été nommé nouveau ministre de la Santé. Mais qui est-il vraiment ?
Olivier Véran : un professionnel de la santé
Olivier Véran est neurologue, mais également député de l’Isère et il a déjà porté de nombreuses casquettes au cours de sa carrière.
Durant ses études, il a été aide-soignant et aussi vice-président de l’Inter-Syndicat national des internes. Il a ensuite été président de l’Association des assistants des hôpitaux de Grenoble. En tant que chef de clinique en neurologie vasculaire, il a aussi mis en place un hôpital de jour pour faire de l’ambulatoire.
Côté politique, il a été conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, en 2015. Et depuis 2017, il est député tout en poursuivant ses consultations. Il occupe également le poste de rapporteur général de la commission des affaires sociales.
Le nouveau ministre de la Santé connaît donc bien le domaine de la santé et l’organisation de l’hôpital. Son parcours devrait être un avantage pour gérer des dossiers comme celui de la crise de l’hôpital.
Une bonne connaissance des dossiers santé du gouvernement
Avec son poste de rapporteur général de la commission des affaires sociales, Olivier Véran a, depuis deux ans, pu travailler sur de nombreux dossiers sur le thème de la santé, lancé par le gouvernement. C’est le cas, par exemple, de l’expérimentation du cannabis thérapeutique, de la création d’une taxe modulable sur les boissons gazeuses sucrées, du dispositif pour payer les urgences hospitalières afin qu’elles envoient certains patients vers la médecine de ville…
Il est aussi le rapporteur du volet organique de la réforme des retraites. Et il a d’ailleurs, aujourd’hui, défendu cette réforme devant l’Assemblée en lançant les débats sur ce sujet auprès d’un hémicycle plein et d’une opposition largement représentée.