Richesse et renommée ne sont pas les clés d’une longue vie, harmonieuse et durable. En effet, une étude, débutée il y a 85 ans, a mis en avant les critères assurant longévité et bonheur. Et la recette est simple : la qualité des relations amoureuses ou amicales et la lutte contre les mauvaises habitudes.
Relations sociales et vie de couple
L’étude d’Harvard sur le développement de l’adulte, commencée en 1938, auprès de 700 hommes, indique qu’une vie de couple stable et durable est un des éléments permettant de vivre plus longtemps. Les personnes en couple, à 50 ans, ont ainsi trois fois plus de chance de vivre en bonne santé à l’âge de 80 ans.
Robert Waldinger, directeur de cette étude et professeur clinicien de psychiatrie à la Harvard Medical School, souligne dans The New York Times : « Ces bonnes relations ne doivent pas nécessairement être fluides tout le temps ». Il ajoute : « Certains de nos couples octogénaires peuvent se chamailler jour après jour ». L’essentiel est qu’ils sentent : « qu’ils peuvent vraiment compter sur l’autre quand les choses deviennent difficiles ».
Le fait d’être entouré d’amis, de voisins ou de collègues proches est également un avantage pour la santé. Ainsi, entretenir des relations sociales agréables offre 11 fois plus de chance d’être en bonne santé à 80 ans. À ce propos, le docteur Waldinger indique : « Notre étude a montré que les personnes qui s’en sortaient le mieux étaient celles qui se penchaient sur les relations avec la famille, avec les amis et avec la communauté ».
Mauvaises habitudes et longévité
Autre information intéressante de cette étude, l’influence, sur le long terme, des mauvaises habitudes sur la santé. Ainsi, fumer et boire de l’alcool empêchent l’organisme de vieillir correctement. L’étude démontre d’ailleurs que l’alcool est la principale cause de divorce pour les participants. De plus, on apprend également que l’abus d’alcool précède souvent la dépression, et non le contraire.
Solitude, manque de sport, sédentarité… sont également de mauvaises habitudes à chasser de sa vie pour s’assurer une longévité heureuse. Les personnes qui en ont : « […] ont 50 % de risque en plus, d’être en mauvaise santé à 75 ans, s’ils se sentent isolés » nous indique-t-on sur France 2.