Le ministère de la Santé, sous l’égide d’Agnès Buzyn, a rassemblé les grands acteurs de la santé concernant l’optique, le dentaire et l’audition afin de définir les premiers objectifs de la réforme du reste à charge zéro pour certains soins de santé.
Le reste à charge zéro, une promesse de campagne électorale
Emmanuel Macron a proposé, lors de la campagne électorale pour la présidentielle, le remboursement intégral concernant les lunettes, mais aussi les prothèses auditives et dentaires. Cette promesse devrait voir le jour en 2022.
Aujourd’hui, des discussions avec les professionnels de santé de ces trois domaines ont déjà débuté. Mais Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a souhaité rassembler, lors d’une réunion, tous les acteurs afin d’échanger sur les objectifs et le calendrier. Des associations de patients ont également été invitées pour donner leur avis.
Un panier de soins standard pour un reste à charge zéro
L’idée du gouvernement est de permettre aux patients de se procurer des lunettes, des prothèses auditives et dentaires tout en étant mieux remboursés et en aboutissant à un reste à charge zéro. Pour cela, Agnès Buzyn propose la création d’un panier de soins standard.
Mais il reste encore de nombreuses questions sans réponse quant à la mise en place de cette réforme. Ainsi, on sait que l’objectif n’est pas que l’assurance maladie prenne en charge, à elle seule, le remboursement de ces différents soins de santé. Le reste à charge zéro implique donc également la participation des complémentaires santé, même si on ne connaît pas encore quelle sera la part de remboursement des uns et des autres, et quelle influence cette nouveauté aura sur les tarifs des complémentaires santé. En dehors de cette question financière, il faut aussi définir quelles personnes auront le droit à ce panier standard. S’agit-il de tous les Français ou non ?
La volonté du gouvernement semble être de presser le pas afin d’aboutir d’ici l’été prochain. Un calendrier qui, selon certains syndicats de professionnels de santé, semble difficilement tenable tant que le gouvernement ne sera pas plus clair sur le financement de la réforme.
Me soucis c’est que malheureusement on ne choisis pas.
Si on a besoin de lunettes, de couronne, ou d’appa auditive nous sommes obligés de le faire pour notre santé.
Mais le problème ce sont les remboursements la sécurité sociale ne rembourse pratiquement rien et pour être bien remise par sa mutuelle il faut payé des cotisations énormes si non nous sommes très mal ou pas remboursé.
Alors à aujourd’hui ne pouvant as avoir tous ça nous renonçons aux soins.