Si le rapport entre le risque de faire une crise cardaique et la taille des testicules chez les hommes n’est pas évident au premier abord, il existe bel et bien selon une étude itlaienne réalisée par l’Université de médecine de Florence. En cause : la tentative du corps de compenser le taux de testostérone bas enregistré chez les hommes souffrant de dysfonctionnement erectile.
Le dysfonctionnement érectile augmente le risque de crise cardiaque
Le dysfonctionnement érectile est un problème qui touche plus d’hommes qu’on ne le croit. L’Université de Florence a donc tenté de comprendre si ce problème de nature sexuelle a d’autres conséquences que celles sur la vie sexuelle des hommes atteints. Les chercheurs ont donc suivi, pendant 7 ans, 2 800 hommes souffrant de dysfonctionnement érectile.
Les données enregistrées ont été analysées par les chercheurs qui ont comparé les risques de maladie cardiaque avec le taux d’hormones et la taille des testicules des patients. Avec un résultat plutôt surprenant. Néanmoins, étant donnée la population étudiée, les hommes ayant un problème d’érection, cette étude ne peut être appliquée à l’ensemble de la population masculine.
La taille des testicules et le risque de crise cardiaque
Les chercheurs sont arrivés à une conclusion qui devra être confirmée par des études ultérieures mais qui laisse légèrement perplexe : plus les testicules sont développés chez les hommes souffrant de problèmes d’érection, plus les comportements à risque pouvant conduire à une crise cardiaque sont présents et ancrés dans les habitudes.
Tabagisme, alcoolisme ou encore obésité et hypertension semblent directement liés à la taille des testicules. Si le lien est diffiicle à faire, les chercheurs expliquent cette tendance avec les taux d’hormones sexuelles, notamment la testostérone.
Il est apparu que, contrairement à ce qui était communément cru, à savoir que des testicules bien développés sont signe de bonne santé, plus la taille des testicules est grande plus la quantité d’hormones sexuelles LH et FSH est faible. Pour compenser ce faible taux, le corps produirait alors de l’hormone hypophysaire en plus grande quantité.