Le vaccin contre le rotavirus, dont deux types sont actuellement dans le commerce, ont été conseillés pour les nourrissons de moins de 6 mois par le Haut Conseil de la santé publique, le HCSP. Mais ce dernier prévient que le prix encore trop élevé pourrait freiner les vaccinations.
Un vaccin non remboursé par la sécurité sociale
Les gastro-entérites à rotavirus sont encore présentes en France. Très dangereuses, surtout pour les nourrissons et les enfants en bas âge, elles seraient responsables d’un nombre de décès entre 7 et 17 par an et touchent près de 14 000 enfants chaque année.
Or, un vaccin existe. Commercialisé par Merck sous le nom RotaTeq et GlaxoSmithKline (GSK) sous le nom de Rotarix, il serait assez efficace pour que le Haut Conseil de la santé publique le préconise aux parents.
Il aurait permis, selon les dernières statistiques, de réduire le taux d’hospitalisation lié à la contraction du virus de près de 80%. Une efficacité indéniable qui n’est freinée que par le coût de ce vaccin.
En effet, les vaccins se trouvent en pharmacie pour plusieurs dizaines d’euros. Le HCSP a enregistré des prix pouvant atteindre 90 euros pour une seule dose en France. Or, le vaccin n’est pas remboursé par la sécurité sociale ce qui en fait un poids économique important pour certaines familles.
Le Haut Conseil de la santé publique maintient ses recommandations et conseille aux parents de vacciner leurs nouveau-nés. Les vaccins se réalisent avant le 6ème mois de vie.