A l'occasion des 50 ans de la Commission du Codex Alimentarius, de nouvelles normes sur la sécurité alimentaire ont été adoptées par les Nations Unies afin de mieux protéger les consommateurs et, surtout, leur santé.
Créé en 1963 et co-géré par la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) et l'OMS (Organsiation Mondiale de la Santé), le Codex Alimentarius est chargé de la normalisation et de l'adoption de normes internationales qui visent à améliorer la qualité des aliments et à garantir la santé des consommateurs.
Limiter les risques sanitaires liés aux aliments
La production, notamment la production industrielle, des aliments peut poser des problèmes sanitaires, notamment au niveau des contaminants qui peuvent être présents. Métaux lourds, bactéries ou encore virus peuvent s'immiscer dans les aliments au niveau de la chaîne de production ou au niveau des réseaux de transport.
Pour protéger les consommateurs, le Codex émet donc des normes qui, si elles n'ont pas de véritable valeur juridique au niveau des différents états-membres, sont souvent la base pour l'adoption de nouvelles législations nationales et internationales, en particulier au niveau du commerce.
Le cacao et le manioc au sein des travaux de l'Onu
La protection du consommateur et de sa santé alimentaire est un enjeu de taille, notamment dans les pays en voie de développement. C'est la raison qui fait que les décisions prises lors de cette réunion du Codex Alimentarius ne parlent pas vraiment aux oreilles des Français, ou très peu.
Car les deux grands axes étudiés à la réunion qui a réuni 620 délégués, représentants 128 Etats ou encore des ONG, ont été la contamination du manioc et du cacao, ainsi que les baies comestibles en général, surtout si elles sont comestibles fraîches.
Il a été décidé que le risque alimentaire lié à la contamination du cacao par l'ochratoxine A, reconnue comme étant cancérigène, ainsi que le risque lié à la contamination du manioc par l'acide cyanhydrique devaient être réduits. Ces deux produits, liés au pays en développement, sont importants pour leur commerce intérieur et extérieur, ainsi que dans leur alimentation.
De même, dans le nouveau Codex Alimentarius publié par la Commission, il est question des baies fraîches comestibles. Elles apportent beaucoup à une alimentation saine mais sont aussi plus facilement susceptibles d'être contaminées par des micro organismes.
L'OMS a en effet enregistré une série de contaminations importantes de virus de l'hépatite A, de norovirus ou encore de bactérie E. coli liées à la consommation de ce type de baies.
Aliments et alimentation animale : nouvelles règles
Outre les baies fraîches, la Commission du Codex Alimenatrius a mis l'accent, dans les travaux de cette année, sur la contamination des aliments liée à la nourriture donnée aux animaux. Lait, œuf mais aussi la viande elle-même sont concernées.
Les modalités de contrôle des aliments et de l’alimentation animale ont donc été revues et de nouveaux conseils sont désormais disponibles pour les autorités sanitaires de tous les pays afin qu'ils améliorent la sécurité alimentaire.
Commerce des aliments : nouvelles directives contre la fraude et contre les MNT
Le Codex définit cette année de nouvelles normes visant à réduire les fraudes sur les aliments ainsi que de nouvelles valeurs de référence sur certains produits de consommation courante qui devront apparaître sur les étiquetages des paquets.
Par exemple, le sodium et les acides gras saturés ont désormais des valeurs de référence différentes. Cela vise à réduire le problème des maladies non transmissibles (MNT) liées à ces aliments, comme l'obésité.
depuis l’élaboration de ce codex, rien ne va plus:rnce n”est qu”une suite de règlementations qui n”arrangent que les industriels et suppriment les petits fabricants qui faisaient la diversité de nos pays et de nos terroirs, qu”ils mettent l”accent sur de nouvelles normes est un comble car en privilégiant la fabrication industrielle de nourriture, ce sont eux mêmes qui ont provoqué les problèmes sanitaires à cause de la concentration d”animaux la production intensive de viande, lait et céréales, une monstruosité moderne qui va détruire la terre et l”humanité