Avoir une poitrine proéminente à six ans ou des testicules à sept ans est le propre de l'enfant en proie à la puberté précoce. Une maladie qui concerne un enfant sur 10.000 en France et qui peut occasionner d'importants retards de croissance si elle n'est pas traitée.
La puberté précoce touche un enfant sur 10.000 en France. Chez les filles, les premiers signes de maturation sexuelle apparaissent avant l'âge de huit ans, chez les garçons, avant l'âge de neuf ans.
Cette maladie rare engendre un développement rapide et prématuré des organes sexuels et des attributs féminins ou masculins de l'enfant (testicules chez les garçons, poitrine chez les filles). Loin d'être anodine, elle peut interrompre l'activité des cartilages du patient et subséquemment, arrêter sa croissance.
Quels traitements pour la puberté précoce ?
La puberté précoce peut avoir deux origines : centrale ou périphérique. Si elle est d'origine centrale, elle peut être générée par une tumeur cérébrale. D'origine périphérique, elle tient à une tumeur des ovaires ou des testicules.
Auxquels cas, il est essentiel de consulter un médecin spécialiste en endocrinologie à même de diriger l'enfant vers les soins dont il a besoin : le plus souvent, un traitement par ablation des tumeurs ou une injection une fois par mois jusqu'à l'âge normal de la puberté pour contrôler l'hypothalamus et l'hypophyse qui entrent en jeu dans la sécrétion des hormones.
La consultation d'un spécialiste est remboursée à hauteur de 70 % par l'assurance maladie.