L’e-santé se développe de plus en plus à travers le monde. Mais qu’en est-il des startups e-santé françaises ? Elles poursuivent leur développement en se spécialisant dans certains domaines.
E-santé : les applications mobiles ont la cote !
Qu’il s’agisse de télémédecine, d’objets connectés, de conseils santé, d’applications pour prendre des rendez-vous… Les startups françaises, spécialisées dans le domaine de l’e-santé, ne sont pas les dernières à rivaliser d’ingéniosité pour présenter des produits ou des services toujours plus utiles. D’ailleurs, patients ou médecins, les publics visés sont larges !
Malgré cela, selon l’enquête France eHealth Tech qui concerne 102 entreprises, certains secteurs prédominent. Ainsi, 50 % des startups e-santé interrogées proposent des applications mobiles de santé et de bien-être. 44 % d’entre elles interviennent également dans le domaine des services d’échanges et de partage d’informations entre patients et professionnels de santé. 39 %, quant à elles, se concentrent aussi sur des objets connectés santé et bien-être. Ces trois thèmes semblent donc être privilégiés par rapport aux plateformes de gestion de la santé, aux sites d’informations ou aux plateformes d’e-commerce, par exemple, qui n’intéressent que 6 % d’entre elles.
Des visées à l’international
Si l’on observe la répartition géographique de ces startups e-santé françaises, on s’aperçoit alors que 51 % sont situées en Île-de-France. L’Occitanie avec 10 % de présence, La Nouvelle-Aquitaine avec 9 %, l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 8 % et la Provence-Alpes-Côte-D’azur avec 6 % se situent loin derrière. Le marché se concentre donc essentiellement au niveau de Paris ou aux abords de la capitale. Situation qui assure certainement à ces startups e-santé des facilités aussi bien en matière de visibilité que de financements.
Certaines d’entre elles ont aussi l’ambition de rayonner au niveau mondial. Si, selon ce classement, 58 % des startups e-santé interrogées ont seulement une portée géographique qui s’étend sur le territoire français, 25 % ont déjà une portée mondiale. Ce chiffre devrait rapidement augmenter dans les prochaines années, car 59 % d’entre elles souhaitent mener des actions d’internationalisation en 2017 et 2018.