Depuis la mise en place de l’obligation vaccinale pour les enfants, le taux de vaccination a fortement augmenté en France.
Aujourd’hui, les parents ont l’obligation de faire vacciner leurs enfants par le biais de 11 vaccins et selon un calendrier précis. Le refus de se plier à cet impératif légal peut entraîner une peine d’emprisonnement, 30 000 euros d’amende et l’interdiction pour l’enfant d’accéder à certains lieux (crèches, écoles…).
Depuis la mise en place de cette obligation, la couverture vaccinale, en France, a donc fortement augmenté. Ainsi, les chiffres de Santé publique France indiquent que le nombre de bébés ayant reçu un vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B est passé de 93,1 % à 98,6 % en un an. Le taux de vaccination concernant le méningocoque C a, quant à lui, progressé de 39 % à 75 %. Le vaccin contre les papillomavirus, qui permet de lutter contre le cancer du col de l’utérus, a, de son côté, connu une augmentation moindre de la couverture vaccinale. En effet, en 2018, 29,4 % des jeunes filles, âgées de 15 ans, ont pu recevoir une première dose. Pour Agnès Buzyn, ministre de la Santé : « Il s’agit du seul cancer que nous pourrions totalement éradiquer. Les données montrent une progression de la vaccination, mais nous sommes encore très loin du but ».
Et face aux inquiétudes de certains parents et de certains professionnels de santé qui délivrent de faux certificats de vaccination, la ministre de la Santé souhaite rappeler : « Je sais qu’il y a encore des parents qui craignent des effets indésirables des vaccins, mais les risques de la non-vaccination sont infiniment plus grands ».