Traiter l’alcoolisme avec des hallucinogènes et du LSD

Un chercheur norvégien a annoncé, jeudi 23 août 2013, son envie d’ouvrir une clinique qui offre des traitements à base de substances hallucinogènes pour lutter contre l’alcoolisme. Une simple dose de LSD diminuerait les risques de rechute des alcooliques pendant six mois.

Le LSD produit des hallucinations qui pourraient aider à lutter contre l’alcoolisme. Jeudi 23 août 2013, un chercheur norvégien a annoncé qu’il voulait ouvrir une clinique à Oslo où le LSD servirait à lutter contre la cirrhose.

Une ordonnance de LSD et autres hallucinogènes

Paal-Oerjan Johansen, chercheur de l’Université norvégienne de sciences et de la technologie de Trondheim, a constaté que la combinaison LSD et « autres méthodes de traitement » obtient de meilleure résultat qu’un simple traitement pour lutter contre l’alcoolisme. Pour en arriver à une telle conclusion, le chercheur et son épouse, également scientifique, ont étudié les travaux réalisés aux Etats-Unis.

Le LSD a été classé dans la catégorie des psychotropes, c’est-à-dire qui agit sur le système nerveux central et qui modifie certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux. Paal-Oerjan Johansen préconise donc une dose pour arriver à lutter pendant six mois contre la tentation de l’alcool. Il précise que cette pratique doit être très encadrée.

LSD : une drogue non-toxique et non-addictive

Le traitement au LSD doit être très encadré car il peut « provoquer angoisse et confusion ». Le chercheur norvégien tient à préciser que le LSD n’est pas une drogue toxique et addictive. L’Institut national britannique de recherche sur la santé approuve leur conclusion. Avec ces recherches, le couple norvégien a pu constater que les drogues hallucinogènes « n’accroissaient pas les risques de problèmes mentaux ».

Avec toutes ses recherches, Paal-Oerjan Johansen espère avoir un dossier solide pour ouvrir sa clinique. Il devra obtenir également l’accord des autorités médicales norvégiennes. Il sait que ce traitement ne peut pas être destiné à tous, seuls quelques patients pourront en bénéficier. Le dossier est donc en cours d’examen.