La génération connectée est capable de grandes choses et surtout d’être, comme on dit, multi-tasking, soit faire plusieurs choses à la fois. Mais cette ultra-connectivité entraînerait, selon la mutuelle étudiante Smerep, un manque de sommeil
Un problème qui touche 3 étudiants sur quatre
L’étude publiée mardi 11 mars 2014 et réalisée par Harris Interactive pour la Smerep montre que la sur-connectivité des étudiants entraîne un manque de sommeil alors que les heures de sommeil conseillées par jour sont 8. Beaucoup d’étudiants sont bien en dessous de ce quota.
Près de 75% des étudiants dormiraient moins de 8 heures par nuit que ce soit à cause de la charge de travail, des sorties ou des écrans. Et beaucoup d’entre eux souffriraient d’insomnie (environ 38% des interviewés). Un véritable problème qui prend de l’ampleur.
Mais l’étude met en évidence un problème encore plus grave : 16% des étudiants français ne dormiraient, en moyenne, même pas 6 heures par nuit. Une véritable carence qui peut entrainer des problèmes de santé outre rendre plus difficile la concentration et le fait de devoir rester éveillé pendant les cours.
Pourtant, la solution serait simple : moins de télévision. Ils sont en effet pas moins de 22% à avouer souffrir d’un manque de sommeil à cause de la télévision tandis que 20% estiment que la faute revient aux réseaux sociaux.
Toutefois, pour près d’un tiers des étudiants (30%) se coucher tard est un problème lié au travail nécessaire pour leurs études.