Des chercheurs allemands ont découvert suite à l’analyse du génome d’une fillette qui ne ressentait pas la douleur suite à une maladie rare qu’ils pourraient peut-être créer un analgésique. Ils ont publié leur recherche dans la revue Nature Genetics.
Le gène SNC11A, un analgésique
Qui n’a pas rêvé de ne plus ressentir la douleur ? Une fillette atteinte d’une maladie rare est insensible. Cette maladie est l’analgésie congénitale, n’étant pas conscient d’avoir mal, les personnes qui en sont atteintes peuvent avoir des blessures très importantes. En étudiant le génome d’une jeune malade, des chercheurs allemands espèrent pouvoir mettre au point un anangésique. En comparant le génome de la fillette à celui de ses parents, ils ont mis en évidence un gène nommé SNC11A. La mutation que subit ce gène le rend « hyperactif » et donc bloquerait la transmission des signaux de la douleur.
Pour être sûr de leur hypothèse, les chercheurs ont testé sur des souris le géne SNC11A. Ils ont inséré une mutation du gène chez elles puis ont testé leur résistance à la douleur : 11 % d’entre elles avaient les mêmes blessures que les patients atteints d’analgésie congénitales. Celles qui avaient la forme normale du gène, n’avaient pas de telles blessures. Leur hypothèse est donc bonne. Suite à ces résultats, ils souhaitent créer de nouveaux médicaments pour lutter contre la douleur. Leur but est de mettre au point un traitement capable de reproduire pendant un certain temps donné la surexpression de la mutation du gène SNC11A pour créer un antidouleur.