D'après des chercheurs de l'université d'Oxford (Royaume-Uni), c’est une molécule qui serait coupable du syndrome du décalage horaire. La BBC rapporte vendredi 30 août que l'étude menée sur des souris a montré qu'une molécule empêcherait notre corps de comprendre pendant les vols quand arrivent le jour et la nuit.
Une horloge biologique bien huilée
Stuart Peirson, co-auteur de l'étude, détaille sur le site de la Wellcome Trust qu'il existe un système « qui empêche activement l'horloge biologique de se réadapter ». Il explique que nous avons un mécanisme qui assure la stabilité de notre horloge biologique, ce qui ralentit notre adaptation à un nouveau fuseau horaire.
La lumière occupe un rôle clé dans notre adaptation à un nouveau fuseau horaire. L'étude, publiée dans la revue britannique Cell, montre qu'une protéine provoque des « freins moléculaires », retenant l'activation des gènes pour répondre à la lumière. Chez les souris, la séparation de ces freins leur a permis de s'adapter rapidement.
Suite à ces résultats, les chercheurs ont bon espoir de trouver un traitement contre le syndrome du décalage horaire, une bonne nouvelle pour les voyageurs.