Pour l’Organisation mondiale de la Santé, le risque, au niveau mondial, concernant la variole du singe est actuellement modéré. Pour autant, il faut être vigilant, et particulièrement les personnes à risque, car la propagation pourrait s’accélérer.
Une vue d’ensemble tronquée de la situation sanitaire mondiale
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié, le 29 mai, de nouvelles informations concernant la variole du singe. Elle rappelle qu’au 26 mai : « un total cumulé de 257 cas confirmés et environ 120 cas suspects ont été signalés ». Cependant, l’OMS met en garde, car : « les informations épidémiologiques et de laboratoire sont actuellement limitées, et le nombre de cas actuellement signalés est probablement sous-estimé ».
En effet, dans les prochaines semaines, le nombre de malades pourrait s’avérer bien plus élevé. Il faut savoir que les données indiquent : « qu’une transmission interhumaine généralisée est déjà en cours et que le virus peut avoir circulé sans être reconnu pendant plusieurs semaines ou plus ».
Variole du singe : vulnérabilité de certaines populations
Même si le nombre de contaminations connues ne reflète pas la réalité, l’OMS tient à signaler qu’: « Actuellement, le risque global pour la santé publique au niveau mondial est évalué comme modéré ». Il pourrait cependant devenir élevé si le virus de la variole du singe se propageait parmi les groupes de personnes à risque.
L’Organisation mondiale de la Santé cite, par exemple, les enfants ou les personnes immunodéprimées qui peuvent être touchés plus facilement par la maladie. Elle rappelle également qu’: « une grande partie de la population est vulnérable au virus de la variole du singe, car la vaccination contre la variole, qui confère une certaine protection croisée, a été interrompue depuis 1980 ou avant dans certains pays ».
Monkeypox : mieux informer sur les vecteurs de propagation
On connaît, aujourd’hui, les vecteurs favorisant la transmission de la maladie de l’animal à l’Homme. Elle s’opère par le biais d’un contact avec du sang ou des muqueuses, et également l’ingestion de viande mal cuite, particulièrement la viande de brousse et le gibier.
Concernant la transmission entre êtres humains, un contact rapproché avec une personne malade peut suffire. Effectivement, des gouttelettes échangées lors d’un face-à-face peuvent être la cause de la propagation de la maladie. La variole du singe peut aussi être contractée lors de relations sexuelles avec un partenaire malade. L’utilisation d’objets infectés, comme des draps ou des vêtements, peut également être la raison d’une transmission.
Il est donc essentiel d’informer au maximum sur les différents vecteurs de diffusion de la maladie pour éviter sa propagation. Les populations à risque doivent être particulièrement protégées, tout comme le personnel de santé au contact des malades.