La vente de médicaments sur Internet comporte des risques, notamment de contrefaçon. Le ministère de la Santé a annoncé le 24 septembre 2013 que le gouvernement a lancé une campagne de mise en garde contre ces risques.
La vente de médicaments sur Internet : autorisée mais risquée
La vente de médicaments sur Internet est autorisée en France. Pourtant, le ministère rappelle que le médicament « n'est pas un produit comme un autre », et requiert une attention particulière. « L'utilisation de faux médicaments, de médicaments faussement étiquetés, falsifiés ou contrefaits peut présenter des risques graves pour la santé », ajoute le ministère.
Pour prévenir contre les risques de la vente en ligne, des bannières avec des slogans de mise ne garde doivent être diffusés sur des sites Internet officiels (ministère de la Santé, Agence du médicament, Ordre des pharmaciens, syndicat des fabricants de médicament LEEM). Ces bannières seront également présentes sur des sites commerciaux « à forte audience » et des sites spécialisés sur la santé.
Un encadrement strict de la vente en ligne
Les messages diffusés par le ministère alertent sur les dangers de médicament contrefaits et comporte la liste des pharmacies autorisées en France à la vente sur Internet.
En accord avec une directive européenne de 2011, depuis le 12 juillet 2013, 4000 médicaments sont disponibles sur Internet en « automédication ». Ces médicaments peuvent être vendus sur des sites Internet de pharmacies ; chaque site doit correspondre à une seule pharmacie réelle.
Le ministère de la Santé a également annoncé l'ouverture le 1er octobre 2013 d'une base de données publiques sur les médicaments. L'objectif ? « Permettre au grand public et aux professionnels de santé d'accéder à des données et documents de référence sur les médicaments commercialisés ».
Renforcer la vigilance sur les médicaments
Élaborée sous l'égide du ministère par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), en liaison avec la Haute Autorité de Santé (HAS) et les caisses d'assurance maladie, cette base de données constitue l'une des dispositions prévues dans la loi de décembre 2011 sur le renforcement de la sécurité des médicaments.
Cette loi avait pour but de renforcer la vigilance sur les médicaments, après l scandale du Mediator.