A peine un mois vient de s'écouler depuis l'arrêté du 12 juillet 2013 qui encadre la vente de médicaments sur Internet, que les premières arnaques commencent. Sur la toile fleurit de nombreuses e-pharmacies illégales.
Suite à l'arrêté du 12 juillet 2013 concernant l'encadrement de la vente des médicaments sur Internet, plusieurs sites illégaux se sont lancés sur le marché. Cependant l'Ordre national des pharmaciens a déposé plainte contre des sites qui n'ont pas eu le droit de vendre des médicaments sur la toile.
La vente de médicaments très réglementée
La nouvelle réglementation instaure de véritables limites pour qu'un site puisse vendre des médicaments en ligne. L'ouverture d'une e-pharmacie peut se faire que si une officine en dur existe derrière pour gérer le site.
La vente en ligne de médicaments n'est pas nouvelle cependant avant l'arrêté, tous les sites étaient étrangers. Les consommateurs étaient donc conscients, enfin un peu plus, qu'ils n'étaient pas sur des sites légaux. Avec l'autorisation de vente en ligne de médicaments pour les sites français, certains sites scrupuleux se cachent derrière. Tout est mis en œuvre pour induire en erreur les internautes.
Une nouvelle guerre est lancée contre les arnaques
Marisol Touraine, ministre de la Santé, craignait que de tels sites voient le jour. Le 19 décembre 2012, lors de l'entrée en vigueur du décret initial, seuls 450 références étaient censées être autorisées à vendre des médicaments sur Internet. L'une des autres conditions était l'unification des prix entre les sites et les médicaments en boutique.
Le Conseil d’État a étendu le champ des produits qui peuvent être vendus sur ces sites. En effet, les médicaments non soumis à la prescription ont leur place sur dans les e-pharmacies. Et Bruxelles souhaite ouvrir ce marché qui pour l'instant est sous la coupe des pharmaciens. Avec une telle ouverture, en sachant que contrôler tout ce qui circule sur la toile est impossible, les malades, internautes devront redoubler de prudence, il s'agit ici de la santé.
Il fallait s”y attendre. Cependant plusieurs centaines de sites proposent des contrefaçons de médicaments, je comprends mal pourquoi ces 11 précisément, hormis le fait d”avoir un nom de domaine pouvant induire en erreur, d”autant plus que ces sites ne vendaient pas de médicaments sans ordonnance qui sont concernés par la loi (type Doliprane, Efferalgan, etc).