Des expériences menées par Volkswagen sur des êtres humains et des singes viennent d’être révélées au grand jour. Un scandale qui pose la question de l’éthique au sein des laboratoires de recherche.
Des singes utilisés pour tester des gaz de pot d’échappement
Tout commence avec la publication d’un article dans le New York Times indiquant que Volkswagen a mené des expériences peu éthiques sur des singes. En effet, le constructeur automobile a voulu tester les effets du dioxyde d’azote (NO2) sur la santé pour prouver que ses nouveaux modèles de voitures diesel étaient moins polluants.
Pour ce faire, la marque automobile n’a pas hésité à enfermer 10 singes dans une pièce pour leur faire respirer la fumée sortant du pot d’échappement d’une Beetle. Face aux nombreux remous créés par ces révélations, qui font suite au dieselgate, Volkswagen a fait ses excuses, mais c’était sans compter la suite de l’affaire…
Des expériences réalisées sur des êtres humains
En effet, ce scandale ne s’arrête pas là, car le quotidien Stuttgarter Zeitung a également trouvé des traces d’une expérience réalisée, cette fois-ci, directement sur des êtres humains. Ainsi, un institut, mandaté par l’Association européenne de recherche pour l’environnement et la santé dans le secteur des transports (EUGT), a fait respirer des gaz de pot d’échappement, durant plusieurs heures, à 25 personnes pour comprendre les effets de ces derniers sur la santé. Il faut savoir que l’EUGT n’est pas une association indépendante puisqu’elle a été créée par des entreprises parmi lesquelles on retrouve, par exemple, Volkswagen, BMW ou encore Bosch.
Ces différentes expériences sur l’être humain et les singes posent, bien entendu, des questions sur la manière dont fonctionne la recherche. Les problèmes éthiques que ces essais soulèvent sont d’autant plus sérieux qu’il s’agit clairement d’expérimentations menées à des fins commerciales et non à des fins strictement sanitaires.