Le Zinbryta est touché par une demande de retrait du marché. En effet, l’agence européenne du médicament alerte sur les dangers de ce traitement qui peut être la cause d’inflammation cérébrale.
Zinbryta : un risque élevé d’inflammation cérébrale
Le médicament Zinbryta, prescrit dans le traitement de la sclérose en plaques, est retiré du marché suite à une demande de l’Agence Européenne du Médicament (EMA). L’organisme justifie ce retrait immédiat par le risque élevé d’inflammation cérébrale que peut causer le Zinbryta sur les malades. Le médicament serait aussi mis en cause dans certaines réactions immunitaires touchant différents organes et pouvant survenir six mois après l’arrêt des soins.
En vente depuis 2016, le Zinbryta serait la cause d’au moins une douzaine de cas d’inflammation cérébrale dans différents pays. Trois personnes sont, d’ailleurs, décédées suite à des encéphalites.
Arrêt immédiat des traitements !
L’Agence Européenne du Médicament préconise aux patients concernés de cesser immédiatement la prise du Zinbryta en consultant un médecin afin de trouver un autre traitement de substitution. Les malades doivent également être attentifs à certains symptômes comme la survenue de fièvre, de nausées, le jaunissement des yeux, de la peau, et des maux de tête durables.
L’EMA s’occupe, en parallèle, de rappeler les lots de Zinbryta encore en stock dans les hôpitaux ou dans les pharmacies. Elle demande également aux médecins de ne pas commencer de nouveaux traitements basés sur ce médicament, mais de se référer aux autres références pouvant être utilisées en cas de sclérose en plaques.
Les professionnels de santé connaissant des malades prenant du Zinbryta doivent les joindre afin de les alerter sur cette situation et de les informer sur les symptômes et les risques. Enfin, les médecins doivent suivre ces patients, pendant six mois, afin d’assurer une surveillance au minimum une fois par mois, pour vérifier qu’aucun symptôme n’apparaît durant cette période.